Le motion design est dans un état de flux apparemment constant, alors que l’intelligence artificielle et d’autres outils démocratisent le métier. En même temps, on peut voir aussi des techniques éprouvées s’imposer parce que les fondamentaux ne se démodent jamais. La constante dans tout cela, bien sûr, est la nécessité pour les motion designers de rester à la fois fluides et intrépides alors qu’ un mélange d’approches du travail s’impose. Dans cet esprit, voici les cinq tendances du motion design en 2025.
S’habituer aux outils d’IA
Tout d’abord, oubliez votre peur pour le moment, car il existe des outils d’IA (applications autonomes ou intégrées à nos logiciels existants) qui peuvent être étonnants. Il ne s’agit pas d’IA générative, mais plutôt d’outils qui aident à travailler mieux et plus vite.
Pensez à Topaz pour prolonger la durée de rendu 3D sans « rerendu », ou pour augmenter la résolution vidéo. Ensuite, il y a l’IA générative (alias, le croque-mitaine). Les exemples de Sora, Runway et VEO (et bien d’autres !) sont tout simplement incroyables.
Ces outils sont en passe de révolutionner complètement le domaine du motion design, que nous les accueillions favorablement ou pas. En tant qu’artistes du mouvement, le motion designer doit donc apprendre à maîtriser et à exploiter ces outils.
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Motion design : Houdini est (encore) le roi
L’une des plus grandes tendances du motion design de ces dernières années a été l’amélioration des effets de particules dans Cinema4D, ou avec XParticles, ou même dans After Effects avec les plugins Red Giant.
Cela dit, même on apprécie la façon dont ces entreprises de logiciels essaient de relever la barre, rien ne vaut Houdini.
Si vous êtes un motion designer sérieux et passionné par les effets de particules, vous devez apprendre Houdini. Est-ce facile ? Bien sûr que non ! Est-ce le meilleur ? Bien sûr que oui !
Soyez ouvert à Blender
Blender est en plein essor depuis un certain temps, et de plus en plus d’environnements professionnels commencent à utiliser ce logiciel 3D open source dans leurs pipelines. N’ayez pas peur d’ajouter Blender à votre boîte à outils de motion designer. Les meilleurs modélisateurs 3D sont déjà passé à Blender parce que ses fonctionnalités sont tout simplement plus robustes que celles de Cinema4D. Si les pros s’y mettent, ça vaut certainement le coup d’essayer, non ?
L’un des films les plus acclamés et les plus populaires de l’année, « FLOW », a été réalisé avec Blender. Le film vient de battre tous les grands films de studio pour remporter l’Oscar du meilleur film d’animation.
En 2025 , le mouvement est multimédia
Il fut un temps où l’on pouvait être très bon en 3D ou très bon en 2D et cela suffisait pour épater son public. Aujourd’hui, les grands studios superposent des éléments 2D dessinés à la main dans des scènes 3D, en mélangeant le tout. C’est peut-être Spider-Man : New Generation de Sony Picture Animation qui a ouvert cette porte en grand (en la faisant littéralement sauter).
Faire disparaître les frontières
Les frontières entre le motion design, les effets spéciaux et le cinéma s’estompent chaque année davantage, l’Unreal Engine étant l’un des éléments clés qui rendent ce phénomène possible. Les clients s’intéressent de plus en plus à la réalité augmentée, en particulier aux faux spots d’affichage pour les panneaux publicitaires de Times Square, ou à une véritable expérience de réalité augmentée via une application ou un navigateur.
Lorsqu’on peut ajouter un élément interactif pour l’utilisateur final, l’expérience est naturellement plus intéressante. Les jeux vidéo le font depuis longtemps ; le motion design s’infiltre maintenant dans ce domaine. Et bien qu’il ne s’agisse pas de RA, Jonathan Winbush a récemment créé un jeu sur le thème de Tortue Ninja Teenage Mutant pour Fortnite (beaucoup de mots à la mode des générations A, Z et Y !). Alors que les frontières continuent de s’estomper, vous pouvez vous attendre à ce que cette tendance se développe encore en 2025 et au-delà !