Comment est-il possible de regarder en ligne des matchs ou des films qui devraient être diffusés en pay-per-view ? Le secret réside dans ce que l’on appelle un boitier iptv. Il s’agit d’un décodeur qui est connecté au téléviseur et qui permet de regarder des matchs, des films et des séries télévisées de manière illégale.
La technologie IPTV est donc un système de transmission de programmes télévisés par streaming, c’est-à-dire sans antenne ni satellite. Voyons en détail comment les sites IP-TV parviennent à transmettre des contenus.
Qu’est-ce que la TV par IP ou IP-TV?
La technologie sur laquelle reposent le streaming est l’IPTV, c’est-à-dire la télévision par protocole internet. L’IPTV n’est rien d’autre qu’un système de diffusion de programmes télévisés en continu, c’est-à-dire sans antenne ni satellite.
Cet ensemble d’informations, c’est-à-dire de données transformées en images et en sons, est envoyé directement à nos appareils personnels, qui peuvent être un ordinateur, un smartphone, une tablette ou un téléviseur connecté à un décodeur, qui est alors la « box » dont nous parlons. En général, il s’agit simplement d’un boîtier TV dans lequel est installé le système d’exploitation Android.
L’IPTV n’est donc rien d’autre que la transmission sur l’internet de ce que nous voyons à la télévision. Mais ce n’est pas toujours illégal. Par exemple, si nous voulons regarder des chaînes en clair comme TF1 sur notre ordinateur, nous ne commettons pas de délit. Mais si j’utilise une Ip-Tv pour regarder un match diffusé sur DAZN ou SKY sans payer d’abonnement, vous comprendrez que nous enfreignons la loi. Donc : l’IPTV n’est pas illégale, c’est-à-dire que la technologie n’est pas illégale, mais son utilisation est illégale.
Comment fonctionne le streaming par Ip-TV
Mais comment font-ils pour diffuser, par exemple, des matchs de Ligue 1 sur l’internet ? Tout d’abord, ils mettent en place de véritables centres opérationnels d’où proviennent les données : des « data-centers » dans lesquels se trouvent des dizaines et des dizaines de décodeurs, c’est-à-dire de boîtiers, fonctionnant 24 heures sur 24 et réglés sur une seule chaîne. Ces décodeurs ont tous un abonnement régulier. Ils obtiennent donc les images diffusées en payant réellement pour ce contenu, seulement ils le revendent ensuite à un prix rentable, c’est-à-dire inférieur à l’abonnement, mais à des milliers de personnes.
Une fois le contenu obtenu, le processus de distribution aux différents utilisateurs qui ont prit un abonnement iptv commence. Le signal audio/vidéo des différents utilisateurs passe par la sortie HDMI et est envoyé à un dispositif appelé « encodeur », qui est capable de compresser ces données, c’est-à-dire de les rendre plus légères. Plus important encore, l’encodeur rend les données compatibles avec le système et l’IPTV abonnement . Pour simplifier, la télévision parle une langue, l’ordinateur en parle une autre, et grâce à l’encodeur, le réseau traduit l’émission télévisée. Une fois converties, les émissions sont ensuite envoyées à des serveurs, c’est-à-dire des ordinateurs équipés de logiciels, qui enregistrent ces données et peuvent ensuite les redistribuer. Et où se trouvent ces serveurs ? Ils sont généralement situés à l’étranger, c’est-à-dire dans des pays où la loi est un peu plus permissive, mais surtout ils sont plus difficiles à tracer pour les autorités.
Les différentes étapes du streaming avec iptv abonnement
À ce stade, le réseau IP-TV crée littéralement des listes de lecture, comme celles que nous avons sur Spotify, sauf qu’à la place des chansons, il y a des fichiers texte contenant l’adresse des diffusions, c’est-à-dire l’URL.
Ces listes de lecture qui ne sont rien d’autre que des fichiers M3U sont en fait une « liste de chaînes » que l’abonnement IP TV propose aux utilisateurs. Enfin, une fois ces playlists créées, la projection commence.
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