Voilà un jour unique. En consultant les rendez-vous du calendrier du parc éolien en bord de mer de la Manche à Dieppe (Le Tréport), Raphaël Tilot sait bien que la date du 10 mai 2017 est à marquer au fer rouge.
Le 3 juillet 2014 représente le lancement du débat public en avril 2015 arrive la levée des risques en juin 2015 viennent les préaccords industriels. Après cette date, ce sera logiquement peut-
L’enquête publique en 2018, le début de phase de construction en 2020, le lancement de l’exploitation en 2021.
Mais ce 10 mai, c’est le calendrier du dépôt des demandes d’autorisation. Dans le long cheminement administratif et technique, c’est le passage essentiel qui va servir à recevoir l’accord des services de l’État pour l’attribution de la concession d’utilisation du domaine public maritime ainsi que l’ autorisation au titre de la loi sur l’eau. En d’autres termes, la société éolienne en mer Dieppe – Le Tréport doit prouver qu’elle a les capacités de gérer l’impact environnemental de ses ambitions. Le travail qui a été réalisé permet de fixer les mesures à mettre en œuvre, autour d’un triple objectif : évitation, réduction, compensation.
Parc éolien: Dieppe
Quand il est permis de le réaliser , l’évitement ou la réduction sont prioritaires. Le parc ne rognera pas sur les dunes subaquatiques des Ridens de Dieppe, pour conserver des habitats naturels. La réduction se réfère par exemple au bruit durant la réalisation des pieux sous-marins, qui impactera la faune. Un rideau de bulle sera dressé pour isoler de manière acoustique. Et quand cela sera impossible d’éviter ou de réduire, c’est la compensation qui prendra le relais. La création d’une zone de préservation pour les goélands qui risquent d’entrer en conflit avec les pâles sera crée. Lorsque que le dépôt du dossier de demandes d’autorisation sera effectué, le projet continuera sa marche en avant. L’ingénierie continuera son travail, avec une campagne de forages très complexe pour parfaire les sols, et des mesures de vent en mer précis sont prévues. Les partenaires sont mobilisés avec toutes leurs énergies, comme RTE qui s’exerce à la fabrication du routage sous-marines et à leur jonction vers le poste de Penly. Il s’agit aussi de gagner environ 5 000 m2 sur l’espace mer pour aménager des locaux de stockage ou de maintenance à venir.