Après le refus de l’Ansm en septembre 2012. une conférence de presse internationale sur le thème «La recherche sur l’aluminium vaccinal doit se poursuivre» a réuni à Paris les chercheurs Romain Gherardi (Inserm. Hôpital H. Mondor à Créteil), Christopher Exley (Ecotoxicolo- gue spécialisé en aluminium à l’Université de Keele en Grande-Bretagne).
Christopher Show (Université de Vancouver au Canada), et Yehuda Shoen- feld (Université de Tel Aviv. Israël), encadrés par Michèle Rivasi. députée européenne, membre de la Commission Environnement et Santé au Parlement européen, et André Cicollela. président du Réseau lanceur d’alertes Environnement Santé (RES). Malgré cette mobilisation. le silence des autorités sanitaires est devenu insupportable pour l’association E3M (qui défend des malades atteints de myofasciite à macrophages ou MFM. maladie imputée à l’aluminium) : ils décident d’entamer une grève de la faim en novembre 2012 à Paris, pour réclamer une recherche renforcée. À l’heure où nous imprimons ce magazine, le directeur de cabinet de la ministre de la Santé, Marisol Touraine, a reçu l’association E3M et deux scientifiques à l’origine de la recherche non retenue par l’Ansm. Le dossier est désormais sous l’autorité politique pour faire avancer les recherches.
La MFM, maladie environnementale émergente
Révélée par les recherches de l’équipe française du professeur Gherardi publiées dans la prestigieuse revue The Lancet, cette nouvelle maladie est soutenue par l’association E3M qui a décidé de s’engager corps et âme pour la faire reconnaître. La cause principale du syndrome semble être l’hydroxyde d’aluminium, adjuvant de la plupart des vaccins injectables par voie intramusculaire. Environ 1 000 cas ont été identifiés en France mais on soupçonne d’autres personnes non diagnostiquées. Les symptômes sont nombreux et ressemblent fort à ceux du syndrome de fatigue chronique : épuisement. douleurs articulaires et troubles cognitifs dont des problèmes de mémoire. L’association E3M réclame aujourd’hui l’application du principe de précaution pour que les enfants puissent bénéficier de vaccins (diphtérie-tétanos- polio) sans adjuvant aluminique. Ce n’est qui n’est pas le cas actuellement.
Comment l’aluminium se retrouve-t-il dans le cerveau ?
0n utilise l’aluminium comme adjuvant car l’efficacité du vaccin dépend de la présence d’un adjuvant associé à l’antigène. La découverte de l’aluminium ainsi utilisé date de 1926 et on a cru pendant longtemps que l’élimination de l’aluminium se faisait rapidement par les reins. Mais c’est seulement maintenant que les différentes études dévoilent le mécanisme d’action réel. D’ailleurs. l’Académie de Médecine a reconnu en juin 2012 que l’aluminium vaccinal pouvait atteindre le cerveau et s’y accumuler. Et on sait, depuis les découvertes sur la maladie d’Alzheimer, que les cellules du cerveau des patients atteints contiennent 10 à 30 fois plus d’aluminium que la normale (étude publiée dans The Lancet). Le problème est donc de taille puisque 90 % des vaccins contiennent de l’aluminium ! Les scientifiques tel le Professeur Gherardi ont mis en évidence qu’une partie de l’aluminium contenue dans les adjuvants venait s’accumuler dans les neurones du cerveau, altérant ainsi son fonctionnement. De plus, selon les personnes, l’âge et le terrain génétique, l’aluminium serait retenu différemment dans l’organisme, avec chez certains une réaction immunitaire accompagnée d’effets neurotoxiques. L’observation o été possible grâce à des protéines fluorescentes associé à l’adjuvant injectées à des souris : les cellules qui contenaient de l’aluminium se sont déversées dans le sang, et à partir du 21 éme jour, dans la rate, le foie et ensuite le cerveau.